Rapport sur l' état psychologique des français qui se lèvent tôt: Devinez ?
Selon le médiateur de la république qui va remettre aujourd'hui son rapport au président de la république, notre pays va mal malgré tout ce que l' on nous dit, d'un coté, y'a que les gens qui vivent au fond de leur bureau qui croient encore à ce qu'ils lisent....:
"Notre société est fracturée mais jamais cette réalité n'a été aussi aiguë"
Fracturée, normal. Les inégalités qui sont visibles entre certaines classes sociales agassent sans contexte la classe de ceux qui aliment la classe sociale, pas celle qui présente reellement des problèmes passagers, mais les autres: ceux qui n' ont jamais travaillé et qui ne travailleront jamais.... L' état poursuit sa transfusion sociale et cette transfusion à un prix. Mais ceci n'est qu'un exemple.......
Il y aurait un sentiment d'injustice "mêlant angoisse et rancoeur, prêt à se déverser dans les pires exutoires".
Quel sentiment d'injustice ? Peut être le sentiment de travailler pour rien et que notre travail n'est pas reconnu comme il le faudrait. Rentabilité déshumanisée peut être ?
" Le fossé entre les citoyens et l'État est celui creusé par une législation d'une complexité croissante "
Ca c'est pas nouveau et combien de loi ne sont pas applicables car trop complexe, combien de règlements débiles sont existant pénalisant certaines formes du travail, de notre vie de tous les jours pour des motifs banals où l' on entend le citoyen se dire " Putain mais ils n'ont que çà à faire ? "
La conséquence en est que "les administrés méconnaissent leurs droits, en mesurent mal la portée et ont souvent du mal à les respecter".
" les fonctionnaires peinent à appliquer la loi et à comprendre la finalité de leurs actions, se considèrent comme de simples pions dans un système qui les dépasse et leur impose sa force d'inertie, et cèdent à la tentation d'une application des textes "plus formelle qu'humaine"
Comment comprendre la finalité d'une action lorsque tous les jours, des nouveaux règlements ou nouvelles demandes tombent remplaçant ceux là même qui étaient en application la veille ? Le chiffre devient le maitre mot dans tous les domaines et le coté humain y est effacé, de plus en plus. Il est donc normal que le citoyen pense être devant des robots appliquant les directives du gouvernement avec aucune possibilité de discussion.
"Cette rupture est accentuée par l'agressivité ou la violence, qui prennent peu à peu le pas sur le respect de l'autre"
Reste à définir qui agresse qui et les raisons de cette violence ? Peut être l'un des exutoires cités plus haut.
S'y ajoute l'impression pour le citoyen d'être "ballotté" par d'incessants changements censés l'avantager mais qui lui semblent toujours à son détriment.
La réorganisation d'Electricité et de Gaz de France (EDF, GDF) au nom de l'ouverture à la concurrence a débouché pour l'usager sur "un recul qualitatif de l'offre de services", voire sur des préjudices.
"L'impact de la crise est venu aggraver la situation, accroissant le contraste entre la richesse collective de la France et la situation des moins favorisés"
On a surtout l' impression que la France d'en bas en a marre d'être la vache à lait de l' état .
"Jamais le risque de basculer dans la précarité n'a semblé si grand à autant de nos concitoyens."
Il y a du travail en France mais tous les prélèvements (impôts, les prix qui montent, le carburant, le chauffage....) font que plus ça va, moins on a l' impression de gagner sa vie correctement, soit on stagne mais le sentiment de régresser financièrement semble être de plus en plus présent.
Face à cette détresse, l'efficacité des politiques de solidarité décline.
Le durcissement du régime de la preuve peut ainsi placer des "honnêtes gens" en position de "présumés coupables", pour qui "il n'est pas possible de vivre dans un système où l'administré fait figure d'éternel suspect".
"une distorsion de plus en plus marquée entre la réalité vécue par les administrés et le reflet qu'en donnent les multiples indicateurs" utilisés par l'Etat, égratignant au passage une culture du résultat chère à Nicolas Sarkozy.
Les indicateurs sont bidons, la pression est tellement forte à chaque niveau que le niveau concerné fait tout ce qu'il peut pour arriver aux chiffres demandés quitte à " arranger " quelques statistiques.
"Imprégner l'ensemble de la sphère publique de la culture de la performance, pourquoi pas , "Encore faudrait-il que ces indicateurs soient pertinents et n'aient pas pour seule finalité de satisfaire une hiérarchie ou de servir de faire valoir médiatique."
Alors là, c'est pas demain la veille puisque ceux qui demandent ces objectifs ne sont pas aux endroits pour assister continuellement à leur réalisation. Passer une demi-heure dans une usine ne permet pas de voir comment se passe rellement le travail: Venir s'immerger dans l'entreprise pendant une semaine et partager le travail et les contraintes des gens y travaillant pourrait certainement avoir des conséquences sur beaucoup de choses, encore faut il s'en donner la volonté et y venir incognito bien évidement.
Alors que l'excellence et l'exemplarité de l'action et des acteurs publics sont seuls susceptibles de reconstruire une confiance "qui fait aujourd'hui tant défaut", le politique "peine à convaincre de son impartialité",
Les prochaines élections seront importantes par rapport à l'abstention.
Quant à la rationalisation des administrations, elle a par trop tendance, selon lui, à se traduire par une standardisation des réponses et un traitement de masse des dossiers, alors que les usagers sont en quête de traitements plus personnalisés.
Cela n'est plus possible, le chiffre impose une rapidité de traitement et le cas par cas ne sert à rien, c'est application des textes, point barre ! Et ce n'est pas fini, avec les fonctionnaires qui vont encore baisser, ça promet.
Il nous reste encore quelque chose à faire: Mangeons du chocolat, c'est anti-stress.......
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/topnews_reuters/20100223.REU0602/le_mediateur_de_la_republique_voit_la_france_en_noir.html
"Notre société est fracturée mais jamais cette réalité n'a été aussi aiguë"
Fracturée, normal. Les inégalités qui sont visibles entre certaines classes sociales agassent sans contexte la classe de ceux qui aliment la classe sociale, pas celle qui présente reellement des problèmes passagers, mais les autres: ceux qui n' ont jamais travaillé et qui ne travailleront jamais.... L' état poursuit sa transfusion sociale et cette transfusion à un prix. Mais ceci n'est qu'un exemple.......
Il y aurait un sentiment d'injustice "mêlant angoisse et rancoeur, prêt à se déverser dans les pires exutoires".
Quel sentiment d'injustice ? Peut être le sentiment de travailler pour rien et que notre travail n'est pas reconnu comme il le faudrait. Rentabilité déshumanisée peut être ?
" Le fossé entre les citoyens et l'État est celui creusé par une législation d'une complexité croissante "
Ca c'est pas nouveau et combien de loi ne sont pas applicables car trop complexe, combien de règlements débiles sont existant pénalisant certaines formes du travail, de notre vie de tous les jours pour des motifs banals où l' on entend le citoyen se dire " Putain mais ils n'ont que çà à faire ? "
La conséquence en est que "les administrés méconnaissent leurs droits, en mesurent mal la portée et ont souvent du mal à les respecter".
" les fonctionnaires peinent à appliquer la loi et à comprendre la finalité de leurs actions, se considèrent comme de simples pions dans un système qui les dépasse et leur impose sa force d'inertie, et cèdent à la tentation d'une application des textes "plus formelle qu'humaine"
Comment comprendre la finalité d'une action lorsque tous les jours, des nouveaux règlements ou nouvelles demandes tombent remplaçant ceux là même qui étaient en application la veille ? Le chiffre devient le maitre mot dans tous les domaines et le coté humain y est effacé, de plus en plus. Il est donc normal que le citoyen pense être devant des robots appliquant les directives du gouvernement avec aucune possibilité de discussion.
"Cette rupture est accentuée par l'agressivité ou la violence, qui prennent peu à peu le pas sur le respect de l'autre"
Reste à définir qui agresse qui et les raisons de cette violence ? Peut être l'un des exutoires cités plus haut.
S'y ajoute l'impression pour le citoyen d'être "ballotté" par d'incessants changements censés l'avantager mais qui lui semblent toujours à son détriment.
La réorganisation d'Electricité et de Gaz de France (EDF, GDF) au nom de l'ouverture à la concurrence a débouché pour l'usager sur "un recul qualitatif de l'offre de services", voire sur des préjudices.
"L'impact de la crise est venu aggraver la situation, accroissant le contraste entre la richesse collective de la France et la situation des moins favorisés"
On a surtout l' impression que la France d'en bas en a marre d'être la vache à lait de l' état .
"Jamais le risque de basculer dans la précarité n'a semblé si grand à autant de nos concitoyens."
Il y a du travail en France mais tous les prélèvements (impôts, les prix qui montent, le carburant, le chauffage....) font que plus ça va, moins on a l' impression de gagner sa vie correctement, soit on stagne mais le sentiment de régresser financièrement semble être de plus en plus présent.
Face à cette détresse, l'efficacité des politiques de solidarité décline.
Le durcissement du régime de la preuve peut ainsi placer des "honnêtes gens" en position de "présumés coupables", pour qui "il n'est pas possible de vivre dans un système où l'administré fait figure d'éternel suspect".
"une distorsion de plus en plus marquée entre la réalité vécue par les administrés et le reflet qu'en donnent les multiples indicateurs" utilisés par l'Etat, égratignant au passage une culture du résultat chère à Nicolas Sarkozy.
Les indicateurs sont bidons, la pression est tellement forte à chaque niveau que le niveau concerné fait tout ce qu'il peut pour arriver aux chiffres demandés quitte à " arranger " quelques statistiques.
"Imprégner l'ensemble de la sphère publique de la culture de la performance, pourquoi pas , "Encore faudrait-il que ces indicateurs soient pertinents et n'aient pas pour seule finalité de satisfaire une hiérarchie ou de servir de faire valoir médiatique."
Alors là, c'est pas demain la veille puisque ceux qui demandent ces objectifs ne sont pas aux endroits pour assister continuellement à leur réalisation. Passer une demi-heure dans une usine ne permet pas de voir comment se passe rellement le travail: Venir s'immerger dans l'entreprise pendant une semaine et partager le travail et les contraintes des gens y travaillant pourrait certainement avoir des conséquences sur beaucoup de choses, encore faut il s'en donner la volonté et y venir incognito bien évidement.
Alors que l'excellence et l'exemplarité de l'action et des acteurs publics sont seuls susceptibles de reconstruire une confiance "qui fait aujourd'hui tant défaut", le politique "peine à convaincre de son impartialité",
Les prochaines élections seront importantes par rapport à l'abstention.
Quant à la rationalisation des administrations, elle a par trop tendance, selon lui, à se traduire par une standardisation des réponses et un traitement de masse des dossiers, alors que les usagers sont en quête de traitements plus personnalisés.
Cela n'est plus possible, le chiffre impose une rapidité de traitement et le cas par cas ne sert à rien, c'est application des textes, point barre ! Et ce n'est pas fini, avec les fonctionnaires qui vont encore baisser, ça promet.
Il nous reste encore quelque chose à faire: Mangeons du chocolat, c'est anti-stress.......
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/topnews_reuters/20100223.REU0602/le_mediateur_de_la_republique_voit_la_france_en_noir.html